Hier nous parlions de lumière, de beaux éclairages et de couleurs. Aujourd’hui, nous allons parler de douceur et de déplacement, mais parlons aussi de Disco et d’épilepsie !
Actuellement, la lumière et ses effets sont actualisés à certains moments, nous évitons ainsi les calculs perpétuels inutiles. Mais nous aimerions que la lumière suive notre héro Squellettore quand il se déplace et non pas que quand il traverse une case, ce qui nous donne un clignotement de refresh global quand on change de case. Ça nous fait un effet rétro mais on peut mieux faire.
L’idée est de diviser la lumière en 2 dès que l’on commence à bouger. Une lumière à X% de là où on part et une seconde à Y% là où on va (la case d’à côté dans le sens actuel). La somme donnera un résultat équivalent mais permet de graduellement faire transiter la lumière d’une case à une autre en douceur.
En regardant l’image ci-dessus, en prenant les 2 points vert comme étant le centre de chaque case et en considérant 100% la distance entre les 2, on peut facilement se représenter un delta qui représente la quantité de déplacement au départ de l’origine. Ainsi, tant qu’on est sur la case d’origine on aura X% = 100% – delta et Y% = delta. Je vous épargne les quelques complexités et conditions dues à mon implémentation initiale.
C’est là que le Disco est né au fond d’un donjon… Ça c’est quand modifie la force de la lumière, entre autres… et ce n’est pas ce que l’on veut exactement. Il faudrait altérer la lumière par case, pas sa force.
Pour arriver à cela, j’ai dû améliorer les informations de lumière en ajoutant la notion d’intensité qui altère le résultat sur la force de la lumière. Vous me direz « c’est quoi la différence ? » et je vous dirais que la force donnera la distance à laquelle la lumière éclaire (5 cases par exemple pour Squellettore et 3 pour le coffre) tandis que l’intensité altère la valeur par case uniformément. C’est ce qui a permis de faire glisser la lumière d’une case à l’autre.
Oh douceur du déplacement progressif remplaçant le changement saccadé brutal. Joie !
À cela on ajoute un code refactorisé, simplifié, plus facile à suivre et documenté. Ahhh TODO que j’aime tant… te retirer. C’est bon, on la garde !
En effet, c’est bon on l’a garde !
Bien joué !