Début 2019 on a Angular 8, et en cette fin 2023 on a reçus la 17, soit 9 versions ! Et pourquoi je vous dis ça ? Tout simplement car j’ai voulu mettre à jour le POC de TARS, et ça ne s’est pas du tout passé comme prévu malgré l’usage du site de migration qui est bien fait.
Le truc c’est que ce n’est pas exempt de soucis qui se pose au fil du temps. Par exemple, certaines commandes vont exécuter l’install (npm i
), mais il vous faudra reprendre à la main en précisant le flag --legacy-peer-devs
ou encore des résolutions d’arbre de dépendances qui ne se font plus correctement.
J’ai réussi non sans mal à passer à la version 11 mais pas plus loin, la quantité de conflits ou de soucis a explosé, pourtant le projet n’a rien de particulier d’un point de vue Angular.
Du coup j’ai opté pour une autre approche. Le projet n’utilise Angular que comme une coquille de lancement avec l’usage de l’injecteur et du client HTTP. J’ai donc créé un projet frais et j’ai replacé le code en dedans et là : BOOM ! Fallait pas oublier qu’on était passé en mode stricte, ou que le côté standalone a changé la manière de monter un module ou de gérer les composants, bref il ne s’en sortait plus.
On sort l’huile de coude, on repasse partout, on s’arrache les cheveux sur le typage fort qui me manquait à l’époque et on solutionne avec quelques generic. On ajuste la nouvelle mouture standalone avec les imports et providers locaux et ça tourne ! Enfin, oui, mais ça nécessitera quelques heures avant que le builder arrête de péter une durite. À savoir que si vous avez un couac il peut perdre la compréhension de tout les tags Angular et votre erreur c’est 1 détails quelques part… Bonne chance.
J’en profite pour vous filer un tuyaux : penser à définir vos composant en standalone, rajouter ce qu’il vous faut localement comme CommonModule ou HttpClientModule.
Un truc qui continue de m’agacer, c’est ce double état undefined et null, car si vous spécifiez un attribut de classe comme optionnel vous utiliserez un ? à sa fin, mais si vous l’assignez suite à un find d’un tableau par exemple, ce qui peut vous rendre votre type ou null, vous aurez un conflit possible de type, sauf si on parle de test(s) avant assignation ou autre écriture à rallonge; ça manque quand même de cohérence.
Enfin soit, c’était amusant d’y retoucher, avec l’objectif de reprendre son éditeur en main, toujours pour ce projet éternel qu’est Nahyan.
Angular 17 recèle d’un tas de nouveautés qui, je pense, pourraient, avoir leur rôle à jouer, voire en refactorisation, mais je m’avance un peu. Par exemple Signal, la sortie de Zone, la nouvelle syntaxe de templating, etc.
Une réflexion sur « Angular : 4 ans, 9 versions »
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